FÉDÉRATION DES CENTRES PLURALISTES DE PLANNING FAMILIAL ASBL

Auteur·ice(s): Lola Clavreul et Célia Didier

Publié le 26 avril 2024

Crédit image: Unsplash

Cette analyse a été rédigée en avril 2024, dans la suite de la polémique qui s’est emparée de l’EVRAS, à la rentrée 2023. Elle a été rédigée dans le cadre d’un dossier thématique “EVRAS : les dessous d’une panique moral”, dans le magazine IMAG (IMAG #372 : “Evras : les dessous d’une panique morale” (mai/juin 2024; pages 20-22). Nous y abordons les objectifs émancipatoires de l’EVRAS, qui viennent interroger les loyautés familiales, culturelles, religieuses, … Et le jeu d’équilibriste des animateur·ices, qui se doivent de jongler avec les sensibilités et valeurs de tous et toutes, tout en promouvant une attitude critique vis-à-vis des normes et des diktats.

Les animations d’Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras) existent en Belgique depuis les années 1970. Elles sont notamment dispensées par les centres de planning familial ainsi que par d’autres acteurs comme les centres PMS ou PSE ou certaines organisations de jeunesse. Un nouveau cadre réglementaire, sous la forme d’un accord de coopération entre la COCOF, la Région Wallonne et la Fédération Wallonie Bruxelles, a mis le feu aux poudres en septembre 2023, avec de fortes oppositions.

Que révèlent ces polémiques ?
Quels enseignements en tirer au niveau de l’organisation de l’Evras comme au niveau politique ?