FÉDÉRATION DES CENTRES PLURALISTES DE PLANNING FAMILIAL ASBL

Avec la suppression de l’arrêt Roe v. Wade, datant de 1973, les États-Unis permettent depuis fin juin à chaque État de légaliser ou non la pratique de l’IVG ; environ la moitié des États serait prête à interdire ou rendre extrêmement difficile l’accès à l’IVG sur leur territoire. Les conséquences d’une telle décision sont réelles : elles toucheront 58% des personnes en âge de procréer (soit 40 millions de personnes) et seront d’autant plus importantes pour les femmes qui subissent déjà d’importantes discriminations, liées à la précarité, au racisme, au handicap, etc. Les États hostiles à l’IVG sont également ceux qui, paradoxalement, offrent le moins d’aides sociales pour les mères et leur famille, et ceux où la pauvreté infantile est la plus élevée.

Cette actualité nous force à réitérer nos revendications, c’est-à-dire de considérer l’IVG comme un débat de santé publique et non un débat moral ou politique et de protéger l’accès (notamment géographique et économique) à l’IVG pour toutes.

Pour rappel, en Belgique, l’IVG est légale jusqu’à 12 semaines après le rapport ; la FCPPF et les autres organismes de santé sexuelle et reproductives continuent leur plaidoyer pour allonger le délai à 18 semaines et supprimer le délai de réflexion de 6 jours.

Extrait tiré du CP d’Abortion Right :
https://www.abortionright.eu/es/2022/05/13/communique-de-presse-droit-a-livg-menace-aux-etats-unis/