FÉDÉRATION DES CENTRES PLURALISTES DE PLANNING FAMILIAL ASBL

La langue française est vivante et évolue avec la société, notre utilisation de l’écriture inclusive se veut elle aussi en constante réflexion et évolution et nous soutenons que chaque sujet demande un questionnement spécifique et un travail de la langue approprié afin de représenter l’ensemble des réalités et vécus de chacun·es.

Pour la FCPPF, l’écriture inclusive est un outil indispensable car elle permet de :

  • Féminiser les mots en vue de visibiliser les femmes face à la masculinisation générique présente dans la langue française ;
  • Utiliser un langage inclusif en vue de représenter les personnes qui ne s’inscrivent pas dans l’ordre binaire masculin/féminin.

La FCPPF s’accorde donc sur une base solide que nous utilisons dans toutes nos communications. En voici les principaux usages :

  • Le point médian « · » : discret et ne coupe pas la lecture, il permet de réunir dans les noms, adjectifs et participes passés le masculin et et le féminin quand leurs formes ne diffèrent que par la présence ou l’absence d’un -e final. Il est à noter qu’il n’a pas d’autres significations à l’écrit.
    Exemple : ami·e
  • Au pluriel, le « s » collé : enchainement de la marque du féminin et celle du pluriel qui allège la lecture.
    Exemple : ami·es
  • La fusion pour les noms et adjectifs faisant apparaître des suffixes différents au masculin et au féminin. Ce choix repose sur la sensibilité de l’auteurice du texte et sur les choix posés au préalable par notre équipe pour certains mots très utilisés.
    Exemples : animateurice, directeurice,
  • Lorsque la fusion rend la lisibilité difficile nous utilisons alors La barre oblique « / » pour les noms et adjectifs faisant apparaître des suffixes différents au masculin et au féminin.
  • Exemple : chauffeur/euse
  • Au pluriel, le « s » doublé : chaque suffixe porte le s, ce qui permet une seule marque graphique.
    Exemple : animateurices, chauffeurs/euses
  • Autant que possible, des alternatives épicènes.

Par le biais du langage inclusif nous vous invitons donc à ouvrir un espace de réflexion autour des problématiques et des biais sexistes que véhicule la langue (tant écrite que orale) et à observer les effets bénéfiques que cette réflexion amène.